J’étais au final plutôt content de revenir à Beijing, pour
retrouver mon université, ma chambre, mon Paradiso Cafe, et mes amis.
J’avais cette fois retenu la leçon et n’étais revenu à
Beijing qu’un jour avant le début des cours, histoire de ne pas décéder d’ennui.
La rentrée, comme au premier semestre, démarrait avec un placement test. La surprise, c’était que l’examen destiné aux
« anciens élèves » ne se déroulait pas de la même manière. Exit la partie audio : une
seule feuille nous était donnée, avec des mots à
compléter, l’un des caractères étant écrit et l’autre étant uniquement transcrit
en phonétique.
La blague, c’est que même les élèves de la classe Advanced
12000 ne savaient pas remplir la feuille à plus de 50% (à l’exception de ces
petits tricheurs de Japonais qui devinaient plus ou moins).
Malgré mon absence totale de révisions pendant les vacances,
je m’en suis tiré plutôt honorablement comparé à ceux qui étaient
rentrés chez eux pendant l’hiver. Moi, au moins, j’étais à Taïwan, ce qui m’avait
obligé à pratiquer un minimum mon mandarin (même si là-bas ils utilisent les
caractères traditionnels et non les simplifiés).
Ceci m’a valu d’être doublement isolé de mes
anciens classmates, puisqu’en plus
d’être le seul à être affecté aux classes du matin, j’étais aussi seul avec le
Japonais à être affecté en Intermediate 1,
ce qui nous faisait sauter la classe Pre-Intermediate.
Ceci dit, ce saut de classe est plutôt la norme que l’exception, et au final
tous mes amis se sont arrangés pour suivre les cours d’Intermediate 1.
Mais tout comme eux, j’ai moi aussi changé de niveau. En
fait, la différence principale de ce début de semestre résidait dans mon état
d’esprit. Cette fois, j’étais déterminé à ne pas commettre les mêmes erreurs
qu’au premier et à ne pas me contenter de ce qui m’était donné.
Au premier semestre, je n’avais pas suffisamment essayé les
autres classes et n’avais pas tenté de changer de niveau. Le résultat, c’est
que j’étais dans une classe de l’après-midi (ce qui m’empêchait de visiter
Beijing), une classe un petit peu facile, une classe sous-peuplée avec un
effectif très faible, dans une salle étroite, du mauvais côté du couloir, dos à
la fenêtre, avec un projecteur aux couleurs foireuses.
La (très) bonne nouvelle, c’est que par le hasard des
choses, au second semestre j’étais déjà affecté à une classe du matin. Or, 99% des étudiants de
Tsinghua voulant avoir une de ces classes, voici ce qui se passe à chaque
rentrée :
1. Le bureau des professeurs est assailli par un raz-de-marée
humain réclamant une classe du matin.
2. Les professeurs placardent une notice informant que les
changements de l’après-midi vers le matin ne peuvent se faire que sur
présentation d’un contrat de travail ou autre pièce justifiant une telle demande,
à moins de trouver une personne prête à échanger avec nous.
3. Le panneau d’affichage se recouvre peu à peu de
kilogrammes de post-its, collés là par des gens en quête d’étudiants prêts à échanger
leur créneau du matin. Bien entendu, ça n’intéresse absolument personne. Les
plus désespérés ont même recours aux pots de vin. Ces tentatives de corruption
peuvent aller d’un dîner gratuit à de fortes sommes d’argent. Sachant que la
situation ne s’arrange pas de semestre en semestre, ce n’est probablement qu’une
question de temps avant qu’il y ait des assassinats.
« Mais vous ne vous
rendez pas compte Mme la Juge, on avait donné à mon client les cours de
l’APRES-MIDI ! »
Je me demande si ça passerait comme défense. Et oui, je suis conscient du fait que sur la photo il ne parle pas du tout à Mme la Juge (si tu n'as rien remarqué, ça veut dire que j'ai bien fait d'arrêter de dessiner mes articles, ça ne vaut pas le coup vu ton niveau d'attention).
Bref, j’ai été chanceux d’échapper à ce chahut.
Je ne suis pour autant pas resté dans ma classe bien
longtemps. Après avoir constaté que, comme au semestre précédent, ma classe
avait un niveau tel que j’apprenais des choses sans pour autant me confronter à
un véritable challenge, je suis directement allé voir les classes du dessus. Et
je m’y débrouillais (même en Advanced à la limite, mais faut pas pousser mémé dans les orties non plus).
J’ai donc fait une série de calculs complexes pour écouter
un maximum de profs dans le temps imparti des deux jours d’essai. En effet, les
professeurs donnant cours à plusieurs classes différentes, il fallait prévoir à
l’avance les créneaux à suivre pour pouvoir les écouter tous, et ainsi décider
en connaissance de cause de la classe à rejoindre. Bien sûr il s’agissait d’une
mission impossible, et deux ou trois profs sont passés entre les mailles du
filet.
Force est de reconnaître que la plupart des profs étaient
bons, à l’exception notable d’une petite nouvelle en Listening, dont l’incompétence était assez surdéveloppée. Même dans les classes qui participaient le
plus, elle parvenait à faire régner un silence de mort, et ses explications
étaient comme l’air pékinois par un jour sans vent, c’est-à-dire pas du tout
claires, plutôt nuisibles, voire facteur de décès.
J’ai cependant vite repéré une classe d’Intermediate 2 dont trois des quatre professeurs étaient bons. La 4ème
matière, Reading (qui n’existe pas
dans les classes de niveau Elementary), était
enseignée par une prof qui m’était inconnue, si j’en croyais le nom inscrit sur
l’emploi du temps.
Je me suis donc inscrit pour l’interview de changement de
classe, et suis tombé sur une prof très sympa qui m’a posé des questions bateau
pour tester mon niveau, avant de passer au réel interrogatoire :
« Pourquoi tu veux changer de classe ? »
« Pasqu’Intermediate 1 c’est
trop fastoche lol »
« Mais si on regarde ton score au placement test ça suffit pas pour aller en Intermediate 2 » « Ouais mais j’ai essayé Intermediate 2 et c’est tro fastoche
lol »
« Tu penses que le score du placement test ne reflète
pas ton niveau réel c’est ça ? » « Ouais tu l’as dit lol, j’ai
rien glandé pendant les vacances, je suis un peu rouillé mdr »
« Tianxiang, tu es malin ! » (citation véridique,
je n’invente rien) « Ouais je sais lol mdr ptdr »
Et voilà.
J’étais donc dans une classe du matin, une classe avec du
challenge, avec plus d’une quinzaine d’étudiants, dans une grande salle de
classe, avec une belle vue sur le stade, avec du matériel fonctionnel, et avec
un tableau sur le mur à côté de moi (tableau généralement utilisé par les
classes pour organiser des sorties en lançant des sondages, en laissant leur
numéro de téléphone etc.). Bref, tout ce que je voulais et que je n’avais pas
eu au premier semestre (tsé le mec tout ce qu'il veut c'est avoir une jolie vue et un tableau à côté de lui mais bon bref).
Le résultat concret c’est que :
- Avoir cours le matin a fait de moi un petit vieux en
manque de sommeil, arrivant toujours en retard, m’endormant en cours ou sur mes
révisions l’après-midi. Je n’ai pas visité Beijing plus que ça et j’étais
réticent à sortir le soir vu mon état de croulitude permanent.
(NDLR : cette transformation progressive en loque ne m’a
pas empêché d’être un bon élève. J’étais juste moins frais de bon matin.)
- Ma classe était l’une des moins soudées que j’ai jamais
vues. Je ne m’y suis fait qu’une amie italienne. A part ça, et mis à part les
interactions du type « salut, ça va ? » (qui n’étaient même pas
systématiques), NEANT TOTAL.
- Par conséquent, le joli tableau à côté de moi est resté
vierge toute l’année.
- Les fenêtres ont donné vue sur le paysage extrêmement
pollué du second semestre (en termes de PM2.5, la barre des 300 étant dépassée
plusieurs fois par semaine).
Et là vous vous dites : « en gros t’as passé
un semestre pourri quoi… »
Et bien NON !
C’est simplement que toutes les raisons pour lesquelles je
n’étais pas 100% satisfait du semestre précédent n’étaient que très peu fondées
dans la réalité. Je suis très content d’avoir eu deux semestres aussi
différents et deux expériences opposées, pour faire la mesure des choses et
pour m’apprendre que l’herbe parait toujours plus verte ailleurs mais qu’en
vrai, on ne peut pas tout avoir.
Au premier semestre, j'étais pas super content de ma classe, mais j'y ai rencontré de supers amis. Au second semestre, je n'ai pas trouvé beaucoup d'amis, mais ce que j’ai eu, en revanche, ce sont (1) des bons cours, et (2) des bons profs.
Au premier semestre, j'étais pas super content de ma classe, mais j'y ai rencontré de supers amis. Au second semestre, je n'ai pas trouvé beaucoup d'amis, mais ce que j’ai eu, en revanche, ce sont (1) des bons cours, et (2) des bons profs.
1. Des cours qui ont commencé par être plutôt très durs : en
gros, si je ne les préparais pas à l’avance, quand on me demandait de lire,
j’entrais en mode yaourt (« La culture brhmgnrg de la Chine du Sud
est le vhgmbnlf dans la ville de gbrjghbs glmopbnfghqd
dfmebdfp… »).
Après une certaine période d’acclimatation, je les ai trouvés tout à fait à mon
niveau. Ce qui n'a pas empêché toutes les personnes à qui j'ai parlé d'être effarées par ma progression : "Kouhâ, tu as sauté deux classes d'un coup ? Mais tu étais chinois dans une vie antérieure ?" (non non, je bosse comme si j'étais pas en vacances, c'est tout).
2. Des profs qui me font penser que, dans l’ensemble, j’ai très
bien choisi ma classe. Sauf bien sûr que les emplois du temps se sont révélés
traîtres, fourbes, MALEFIQUES, et que ma prof mystère en Reading n’était autre que la prof incompétente qui enseignait le Listening dans la classe d’à côté…
Mais commençons par le positif :
Listening
Une de ces profs qui « fait son boulot ». Elle
suit le bouquin, elle se concentre sur les objectifs de l’examen, elle est suffisamment
à l’écoute, elle a la bonne dose d’autorité, et elle raconte les quelques
anecdotes personnelles nécessaires pour qu’on la trouve sympathique. Maman d’un
jeune enfant, travaillant à mi-temps, elle savait commenter de manière très
personnelle les textes du livre, très souvent axés sur les questions de société
comme la politique de l’enfant unique, les DINKS (dual income, no kids), les
problèmes d’accès à l’éducation…
Et oui, au passage, le contenu des cours au second semestre
s’est enfin écarté du « Niiihaaoo je voudrais acheter des nouilles »,
ce qui n’était pas pour me déplaire.
General
Assez bonne prof, mais plutôt par ses qualités
d’explicatrice et son dynamisme que par le contenu de ses cours.
En fait, elle suivait le livre, mais tellement à contrecœur qu’on
aurait dit une torture. Elle critiquait les textes, écrits par des journalistes
ou écrivains reconnus, parce qu’ils étaient trop littéraires, donc peu
accessibles et assez inutiles à des étudiants de notre niveau. Elle allait même
jusqu’à nous donner des listes de vocabulaire remaniées histoire de nous faire
apprendre autre chose que « rhododendron », ou bien des mots inusités
depuis le XIXe siècle.
Accessoirement, elle détestait la classe en général et moi
en particulier. Bon, je n’étais sans doute pas le pire cancre à ses yeux, mais
mes retards réguliers en cours et mes phases de microsommeils n’ont bien sûr
pas été bénéfiques à mon image.
Exemple. Quotidiennement, tout le monde petit-déjeunait en
classe (la base). Sauf que des fois, en voyant que je sortais un biscuit de son
emballage, elle attendait quelques secondes que je le gobe entièrement (tu vois
quand t’as une bouchée tellement grosse qu’il te faut 10 minutes rien que pour réussir
à fermer la mâchoire avant de commencer la mastication ? Ben voilà, comme
ça.). Et là BAM elle m’interrogeait.
Autre exemple. Je dis que j’arrivais toujours en retard,
mais en fait j’étais toujours premier ou deuxième parmi les retardataires. Ce
qui équivaut à dire que j’étais systématiquement dans les premiers à arriver en
cours, vu que généralement seuls 2 ou 3 élèves étaient à l’heure. En gros
j’arrivais 10 secondes après la sonnerie, ce qui est énervant pour un
professeur, j’en suis bien conscient. Mais les gens qui arrivaient carrément 20
ou 30 minutes plus tard étaient majoritaires !
Un beau jour, j’étais arrivé à l’heure (!), et au moment
exact où la sonnerie retentissait, l’une des étudiantes habituées aux retards
de longue durée a débarqué dans la salle de classe en poussant un cri de
victoire (oui oui, c’est pour dire combien être à l’heure relève de l’exploit
dans les classes du matin à Tsinghua).
Et bien évidemment, la prof arrive à ce moment-là et demande
« Ben qu’est-ce qui se passe ? Oh.. Oh ?? Oh je vois, Tianxiang
est à l’heure ! »
Mais… pourquoi MOI ? Pourquoiii ?!
Enfin bon, elle nous détestait tous, sans exception. Et après
tout, on le méritait un petit peu. Pas moi personnellement, mais dans
l’ensemble. Même si on ne formait pas une classe soudée, il y avait deux
binômes/couples qui s’étaient formés, et qui n’arrêtaient pas de parler en
cours. La moitié des élèves restants prêtait plus d’attention à leur smartphones
qu’à la leçon. Bref, je ne lui en veux pas, parce que si j’étais elle,
j'aurais probablement fabriqué une poupée vaudou de chaque étudiant pour me venger
le soir, en rentrant de cours.
(NDLR bis : je ne vous permets toujours pas de penser que j’ai été un mauvais
élève. Vous verrez quand je vous dirais mes notes ! Dans une dizaine
d’articles et quelques mois d’attente, donc.)
Speaking
Prof exceptionnellement drôle et entraînante, ses explications
imagées nous arrachaient toujours un sourire. Elle avait les qualités d’actrice
d’un personnage de cartoon.
C’est un peu elle qui m’a fait choisir cette classe.
La seule ombre au tableau, c’est que si l’écouter était un
vrai plaisir, les exercices qu’elle nous faisait faire étaient en revanche un
véritable calvaire.
Dans les dialogues du livre étaient utilisées des structures
d’argumentation type (par exemple) « thèse, exemple 1, exemple 2,
antithèse, exemple 1, exemple 2, formule grammaticale chinoise +
conclusion ».
Ces structures étaient utilisées sur des sujets comme
l’éducation, l’environnement, etc.
Et là BAM elle nous mettait en groupe et nous demander de
choisir un sujet à calquer sur cette structure.
Résultat : nous passions
quelques minutes à nous regarder dans le blanc des yeux, dans un silence gêné,
avant qu’un courageux lance une idée, suivi par les autres qui n’attendaient
que ça. Le sujet le plus simple était ensuite choisi (par paresse), et traité avec
un désintérêt monumental.
C’est ainsi que nous avons passé tout le semestre à prendre
la parole pour dire :
« Manger c’est bien parce que ça donne de l’énergie,
c’est délicieux, mais manger c’est pas bien parce que ça fait grossir, c’est
pas bon pour la santé donc formule
grammaticale chinoise il faut manger mais pas trop non plus. »
Voilà.
Que de temps gâché, quel magnifique moyen de nous mettre
dans des situations ultrarelous, et quelle extraordinaire idée pour ne pas nous enrichir, ni sur le plan linguistique,
ni sur le plan intellectuel.
Ce qui est un peu le bilan global de mes cours de reading.
Reading
Prof nulle à se taper la tête contre les murs. « Virez-la »,
implorais-je à l’administration, au ciel, au grand corgi sacré, tandis que
des larmes de détresse perlaient sur mes joues. Bon, sa nullité était peut-être
due à l’inexpérience, auquel cas j’ose espérer qu’elle va s’améliorer avec le
temps, sinon… ça craint pour tous les étudiants qu’elle va étouffer d’ennui. Que
Professeur Vieille se réjouisse, la relève est arrivée !
Cette prof, donc, avec son filet de voix indistinct, était visiblement
mal à l’aise, et posait le genre de questions très ouvertes qui sont soit ultrafaciles,
soit mégapiégeuses, bref le genre de questions auquel tu n’as absolument pas
envie de répondre. Ce qui fait que 70% du temps de classe était occupé à
attendre. Voilà. On attendait qu’elle se décide à désigner quelqu’un. Et au
bout d’un semestre, elle ne l’avait toujours pas compris (niveau de réactivité :
concombre de mer).
Par ailleurs, le livre de Reading ne comprenant aucune liste de vocabulaire, c’était au
professeur de faire comprendre les mots inconnus aux élèves. Elle nous
distribuait donc des polycopiés tapés par ses soins. Je n’ai malheureusement plus
d’exemples véridiques à vous donner vu que j’ai jeté la quasi-totalité de ces
poly. Mais quand tout prof normalement constitué aurait expliqué le mot
« transparence » par « on voit à travers, comme du verre par
exemple », elle, elle nous écrivait :
Transparence : diaphanéité.
Et, dans ses jours de bonté :
Transparence : qualité de ce qui est transparent.
Voilà.
Donc là, nous sommes en droit de nous poser la question MAIS
ELLE A DU Q.I. DANS SA TETE OU PAS DU TOUT ? J’veux dire des gens qui
apprennent une langue tu vas pas leur expliquer avec des mots encore plus compliqués
quand même ! Ou alors sans le faire exprès, mais même, dans tous les cas tu
restes attentif à la réaction des étudiants.
Elle, non. Tout le monde la fixait avec des yeux bovins qui
criaient « What. The. Hell. Are you saying. » et elle continuait son
cours sans rien tilter.
Autre de ses défauts, elle nous donnait douze tonnes de
travail INUTILE.
C’est-à-dire que le but du cours de reading était de nous
apprendre à lire vite, et à deviner le sens des mots que l’on ne connaissait
pas (ce qui se fait assez bien quand on arrive à un certain niveau de chinois).
Mais la plupart des mots rencontrés étaient très techniques : on a eu un texte sur le cycle de l’eau, un autre sur l’intérêt du bois en architecture, bref, des trucs intéressants « vite fait » mais clairement pas indispensables dans ton vocabulaire.
Et bien elle, elle nous les faisait apprendre PAR CŒUR.
Donc on ne savait pas encore s’exprimer de manière
100% satisfaisante sur nos vacances ou sur notre pays d’origine qu’elle exigeait de
nous qu’on apprenne à dire « condensation » ou « isolation
thermique ».
Oui oui, très utile ! Gé-nial ! Meurs.
Du coup, malgré toutes ses tentatives pour être notre amie
(« si vous sortez envoyez-moi un texto, je viendrai ! Hihihihihi ! » ou
encore « ajoutez-moi sur WeChat ! Hihihihihi ! »), nous l’avons toujours
gardée à distance et jamais invitée aux rares dîners de classe. Le dernier jour
de cours, elle a insisté pour prendre une photo avec nous. La voici :
Je vous laisse deviner qui est qui, et vous retrouve pour le prochain article !
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